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Les fêtes et célébrations païennes

Dernière mise à jour : 19 déc. 2022



Les fêtes ou célébrations païennes sont un héritage en Europe de nos racines celtiques, même si en étudiant d’anciennes coutumes comme celles de l’Egypte, de la Rome antique ou même celles de l'Asie, nous pouvons rencontrer des célébrations qui s’en rapprochent. Elles sont basées sur le cycle des saisons qui rythmaient à l’époque la vie agricole et par extension le quotidien des villages et des habitants.

Dans cet article, je vous parlerai du cycle de la nature et les célébrations associés à la course du soleil tout autour de la terre.

Une partie de l’année est placée sous le signe de l’ombre, de la nuit, comme une mort symbolique avant de renouer avec la lumière, le renouveau, la vie pour la seconde partie de l’année. En référence aux fêtes médiévales et aux anciennes réunions de sorcières, nous pourront les rencontrer sous le nom de Sabbat.

Ces fêtes se célèbrent à des dates ou des moments très précis de l’année que l’on peut visualiser sur le calendrier païen ou la roue de l’année. La roue de l’année de par sa forme fait référence au cercle que l’on retrouve dans plusieurs traditions ou rituels, par exemple la roue de médecine chez les Indiens ou encore les cercles de paroles. La roue de l’année porte en elle les notions de cycle, de renaissance, d’un éternel mouvement. Elle nous permet de visualiser le temps autrement que comme une succession de jours qui se succèdent linéairement, mais plutôt comme la possibilité d’un renouveau à chaque lever de soleil.


Le rythme des saisons


Tout d’abord les saisons sont marquées par les équinoxes et les solstices qui sont des événements astronomiques remarquables de notre calendrier et qui correspondent aux changements de saison.

Tout d’abord, les solstices ont une date fixe dans nos calendriers : le 21juin pour le solstice d’été et le 21 décembre pour le solstice d’hiver. Ce sont respectivement le jour le plus long et le jour le plus court de l’année.

Les équinoxes quant à eux sont les deux jours de l’année pour lesquels le jour est aussi long que la nuit car le soleil traverse le plan équatorial céleste. L’orbite de la terre étant aplatie, les dates auxquels ces événements se produisent peuvent varier de quelques jours. Par convention, les équinoxes marquent le début de la saison du printemps et de la saison de l’automne. C’est ainsi que chaque année le printemps pourra commencer le 20,21 ou 22 mars et l’automne le 21,22 ou 23 septembre.

A l’intérieur de chaque saison, au milieu plus précisément, nous célébrerons les fêtes liées à chaque inter-saison. Elles ne correspondent pas à des phénomènes astronomiques remarquables mais sont directement issus des anciennes célébrations celtes. Nous pourrions les penser comme un portail qui prépare l’avènement de la saison suivante.

Ces fêtes se situent sur nos calendriers le premier ou le deuxième jour des mois de février, mai, août et novembre.

C’est l’occasion d’allumer un grand feu, de se réunir et de célébrer le soleil et la lumière encore et toujours. Ces journées sont aussi comme des points de bascule entre les énergies de la saison en cours et celles de la saison à venir. Ainsi, nous cultiverons les énergies en cours et nous préparerons le terrain pour les énergies à venir.

Le cycle solaire symbolisé sur la roue de l’année est donc composé de huit célébrations : Yule, Ostara, Litha et Mabon pour les équinoxes et les solstices et Samhain, Imbolc, Beltane et Lugnasadh pour les célébrations d’inter-saison.


Les fêtes païennes et leur signification


Comme nous l’avons vu les célébrations sont au nombre de huit et se succèdent tout au long de nos années calendaires. Ainsi il n’y a pas de début ou de fin, uniquement un mouvement perpétuel comme la succession des jours et des nuits. La saison sombre commence avec la célébration de Samhain et la saison claire avec celle de Beltane.

Vous trouverez les fêtes, leur date de célébration (approximative pour certaines) et un aperçu de leur signification.


Source : Vecteezy photo par Miguel Angel

Samhain : le 1er novembre C’est le moment de l’introspection, de faire le point, de s’alléger pour créer l’espace qui permettra plus tard la venue du renouveau.

Yule : le 21 décembre - solstice d’hiver. C’est la nuit la plus longue de l’année et en même temps, c’est à partir de Yule que les jours vont grandir à nouveau. C’est le moment de fêter le soleil en allumant des feux, des bougies ou des guirlandes pour fêter ce renouveau.

Imbolc : Le 1er février. C’est le point de bascule vers le printemps, c’est le temps de nettoyer et de purifier et de préparer les nouvelles graines et les nouveaux projets.

Ostara : le 21 mars – équinoxe de printemps. Avec l’équinoxe du printemps, nous célébrons la fertilité et de la fécondité. C’est le moment de planter les graines que nous avons préparé à Imbolc.

Beltane : le 1er mai. C’est la première célébration de la saison claire. Les corps s’éveillent et ressentent l’appel des plaisirs et le besoin de se mettre en mouvement. C’est aussi le moment pour éveiller sa créativité et laisser cours à son inspiration.

Litha : le 21 juin – solstice d’été. C’est l’apogée du soleil, les jours sont les plus longs. La danse, la musique et les feux de joie alchimisent l’énergie vitale afin d’exalter les énergies avant la descente vers la saison sombre.

Lughnasadh (ou Lammas) : le 1er août. C’est la fête des premières récoltes. Les récoltes nous dévoilent l’abondance en ce monde et ce qu’il faut laisser partir, abandonner. Dans le même temps, l’amitié, la créativité et la gratitude sont à l’honneur.

Mabon : le 21 septembre – équinoxe d’automne. C’est la période de la deuxième récolte pour nos réserves et nos projets et en même temps, Mabon marque le ralentissement et la préparation à l’introspection qui accompagnera la saison sombre.


Les célébrations des fêtes païennes


Comme nous l’avons vu précédemment, ces fêtes sont issues de la culture celtique populaire. Ainsi, elles portent en elle le lien à la nature et à la course du soleil tout autour de la terre. Suivant vos convictions et vos envies, vous pourrez célébrer ces journées par une promenade dans la nature, des méditations, la conception d’un autel, la préparation d’un repas à partager, par exemple. Il n’y a pas de bonne façon procéder si ce n’est de faire ce qui est aligné avec vos envies et besoins du moment.


Est-ce que vous ressentez les énergies de la nature qui circulent en vous ? Est-ce que votre corps a besoin de temps de repos en hiver pour se ressourcer ?


N’hésitez pas à partager vos impressions et vos ressentis ou à me poser des questions,


Au plaisir de nos rencontres et de nos échanges,

Karine

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