D'après une étude réalisée début 2022 par OpinionWay pour le cabinet Empreinte Humaine, 34 % des salariés seraient en burn-out dont 13 % en burn-out sévère, soit 2,5 millions de personnes.
Si le terme burn-out a été utilisé pour la première fois en 1974 par le psychiatre américain Freudenberger pour décrire l'épuisement au travail des professionnels de l’aide et du soi, il est aujourd’hui utilisé aussi pour qualifier aussi le burn-out familial, celui des étudiants et étendu maintenant à tous les professionnels.
Les 3 dimensions du burn-out

La psychologue sociale C. Maslach à développé au début des années 80 un instrument (Maslach Burn-out Inventory) pour décrire le burn-out. Ce modèle est toujours utilisé à ce jour et décrit le syndrome du burn-out suivant les 3 points suivant :
L’épuisement émotionnel : une fatigue extrême que les temps de repos n'arrivent plus à compenser, voire la difficulté d’endormissement ou les insomnies à répétition. Cette fatigue peut être aussi décelable à travers un manque d'énergie et d’envie.
La dépersonnalisation ( ou cynisme) : une attitude négative, cynique , indifférente envers le travail et les collègues. Cette attitude qui peut être une stratégie d’adaptation de la personne en burn-out vis-à-vis des pressions ressenties, entraîne souvent une dégradation de la qualité des interactions.
La baisse de l’accomplissement personnel : un ressenti qui peut aussi s’exprimer par le doute sur ses propres compétences Peu à peu, le manque de réussite et de satisfaction peuvent affecter l’estime de soi et la motivation de la personne.
Aujourd’hui, des experts en ressources humaines et des consultants spécialisés dans le bien-être au travail différencient le burn-out, du brown-out et du bore-out. Ainsi le burn-out aurait pour symptôme une fatigue extrême due à un surinvestissement au travail, le brown-out qualifierait plutôt une perte de sens au travail et le bore-out se manifesterait par un syndrome d’épuisement au travail.
Quand nous sommes en situation de burn-out, que ce soit professionnel ou familial, il est difficile de prendre du recul sur les différentes situations, et les perceptions et le mal-être d’un domaine peuvent se faire ressentir dans d’autres espaces de sa vie.
Quelques exemples de symptômes
Les symptômes du burn-out sont peu spécifiques, variables d’une personne à une autre, et même l’intensité des ressentis est sujet à interprétation. Ainsi, le diagnostic peut être délicat à poser et il n’existe pas de définition officielle du burn-out ni même un test ou une échelle fiable pour poser un tel diagnostic. Il est cependant avéré que les traitements et accompagnements se révèlent plus efficaces lorsqu’ils sont entrepris dès l’apparition des premiers signes.
Voici une petite liste, non-exhaustives, de ces signes qui peuvent nous alerter :
émotionnels : anxiété, tensions musculaires, tristesse, manque d'entrain, manque d’envie, hypersensibilité ou absence d’émotion;
cognitifs : troubles de l’attention, de la concentration, difficulté de mémorisation, voire perte de mémoire;
relationnels : repli sur soi, isolement social, comportement agressif, hostilité à l’égard des collaborateurs ou de l’entourage, diminution de l’empathie;
psycho-sociaux : désengagement progressif, baisse de motivation, remise en cause professionnel, difficulté de projection ou de prise de décision;
physiques : fatigue, troubles du sommeil, crampes, digestion difficile, vertiges, pertes d’appétit ou hyperphagies, maux de tête, migraines, mal de dos;
Est-ce que le Reiki est un accompagnement utile pour le burn-out ?
Le Reiki peut accompagner le burn-out de plusieurs manières :
Réduction du stress et de l'anxiété : en favorisant l'obtention d'un état de relaxation profonde, ce qui peut aider à réduire le stress et l'anxiété associés au burnout.
Équilibre énergétique : en rétablissant l'équilibre énergétique dans le corps, ce qui peut aider à soulager les blocages émotionnels et mentaux qui contribuent au burnout.
Soutien émotionnel : en offrant un espace sûr pour exprimer ses émotions et ses préoccupations, ce qui peut être bénéfique pour ceux qui luttent contre le burnout.
Renforcement du bien-être : en favorisant la circulation de l'énergie vitale dans le corps, ce qui peut aider à restaurer un sentiment de vitalité et de connexion avec soi-même.
Soutien holistique : en prenant en compte l'individu dans sa globalité, c'est-à-dire sur les plans physique, émotionnel, mental et spirituel.
Il est important de noter que le Reiki ne remplace pas les traitements médicaux conventionnels pour le burnout, mais il peut être utilisé comme complément thérapeutique pour soutenir le processus de guérison et le bien-être global. Il est recommandé de consulter un praticien qualifié et de travailler en collaboration avec d'autres professionnels de la santé pour obtenir un soutien complet dans la gestion du burnout.
Je me tiens à disposition pour échanger et répondre à vos questions à propos du burn-out, de ses symptômes et l'accompagnement avec le Reiki ou pour tout autre sujet que vous souhaiteriez aborder,
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